Les principales plantes-hôtes sont le Réséda jaune (Reseda lutea) et le Réséda des teinturiers (Reseda luteola), mais les chenilles consomment aussi volontiers d’autres crucifères des genres Sinapis, Alyssum ou autres.
Espèce typique du sud de l’Europe, le Marbré de Fabricius se reproduit en Suisse uniquement dans les régions chaudes de plaine. C’est un migrateur occasionnel qui apparait aussi de manière sporadique dans tout le pays. Il semble que ses cycles migratoires sud-nord soient beaucoup plus rares qu’au cours de la première moitié du XXème siècle. Il est très précoce (apparaissant début mars). Les mâles patrouillent sur leur territoire sans relâche, se posant très peu et uniquement pour un court instant. On le trouve dans les champs en friche, les prés de trèfles en fleur dans les stations plutôt sèches. Lorsque ses ailes sont fermées, par exemple en cas de mauvais temps, ses motifs verts lui permettent de très bien se camoufler dans la végétation.
Les principales plantes-hôtes sont le Réséda jaune (Reseda lutea) et le Réséda des teinturiers (Reseda luteola), mais les chenilles consomment aussi volontiers d’autres crucifères des genres Sinapis, Alyssum ou autres.
Il n’existe pas de variation connue en Suisse. Le Marbré de Fabricius a été scindé en deux espèces distinctes suite à des études biochimiques menées dans les années 1980 : Pontia edusa à l’est (en Suisse) et Pontia dapplidice à l’ouest, notamment en France voisine. Ces deux espèces échangent librement leurs gènes dans une large zone de contact dans le Nord de l’Italie. Elles ne semblent donc pas avoir totalement atteint leur stade d’espèce à part entière.
